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L.A.C.A. WORLD TRIP
27 mai 2016

La Bolivie

La Bolivie est surprenante dans les sens du terme ! Les paysages sont superbes, nous avons fait de belles rando dont la visite d'un site Inca

Actuellement nous sommes en standby à Santa Cruz de la Sierra. Nous attendons depuis une grosse semaine notre réservoir d'eau potable qui est en réparation !

Lou-Ann a trouvé le temps de se refaire très mal à son doigt déjà blessé mais là .... il est fracturé ! Des bons moments !!!! 

Bref on se souviendra de la Bolivie !!!!! 

Voir Album 53

01 - SUR LA ROUTE DU CHE (8)

02 - SAMAIPATA (2)

02 - SAMAIPATA (5)

POTOSI (2)

POTOSI (7)

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Commentaires
A
Qui dit Bolivie dit Potosi...<br /> <br /> <br /> <br /> Potosi, un monstre qui a saigné les Andes pendant trois siècles. Une gueule béante qui avalait des hommes et vomissait des cadavres. Une machine à broyer les corps et les âmes. Tant, et si vite qu’il fallut bientôt envoyer la troupe chercher des esclaves de plus en plus loin. Jusqu’au-delà de Cuzco. En trois siècles, Potosi recracha trois millions de cadavres. Ils arrivaient, hébétés, épuisés. On les avait arrachés à leur terre, à leurs champs, à leurs villages. A coup de fouets, encadrés par des sol­dats en armes, on leur avait fait passer des journées entières à marcher et marcher encore, les femmes et les enfants suivaient comme ils le pouvaient. Au bout de la longue route, il y avait cette ville de maisons splendides, d’églises où l’or n’était que massif. Les seigneurs des mines donnaient des fêtes plus somptueuses que celles des rois d’Europe. Mais les Indiens, eux, on les jetait dans des baraques sordides et glacées, les hommes descendaient sous terre. Il régnait là une chaleur suffo­cante. Au pic, ils arrachaient du rocher la pierre mélangée d’argent qu’ils ramenaient sur leur dos afin qu’on l’emmène. Leurs mains saignaient, et leur cœur aussi. Ils étaient fils du soleil, fils de la terre, on les transformait en vers. Ironie, leurs tortionnaires leur octroyaient quelques pièces de monnaie pour leurs services. Pièces qu’ils échangeaient contre des feuilles de coca. La coca que l’on mâche afin de retrouver des forces quand on est trop épuisé pour porter sa pioche. La coca qui donne à celui qui va mourir l’illusion qu’il vivra encore. La coca qui enrichit les curés parce qu’ils touchent un pourcentage sur les paniers que les Blancs enfournent dans la mine. Avec la coca, mon cher Père, les Indiens meurent peut-être un peu plus vite, mais ils travaillent tellement mieux. Amen. Quand leur homme s’est éteint de désespoir, écrasé par la pierre qui s’effondre, brisé par la chute du haut d’une échelle, lacéré par les fouets, les poumons silicosés ou tout simplement de mi­sère, les femmes rassemblent leurs enfants, à pied, elles reprennent le chemin de leur village. A Po­tosi, les élégantes en robe de Paris dansent sur leurs parquets précieux. Pour leur adresser la parole, les domestiques indiens se mettent à genoux.<br /> <br /> (…)<br /> <br /> A Potosi, nul ne peut aller pieds nus, nul ne peut vivre sans maison, il y fait si froid que le vagabond y meurt, crucifié par le gel sous le ciel le plus pur, le plus étoilé du monde. Et pourtant, je ne sens pas le froid en arpentant le Boulevard au milieu de ces gens qui me bousculent. Je perçois une am­biance unique, une sorte de tension dans les âmes comme un chant qui monte : on est ceux de Potosi ! On a résisté aux Espagnols ! Ils nous ont torturés, déportés, massacrés, mais on est ceux de Potosi. Nous mourons aujourd’hui de silicose, les poumons rongés par la poussière des mines. Nos femmes arrivent à peine à alimenter leurs enfants, on est ceux de Potosi. Les galeries des mines s’effondrent, on nous paie une misère, on expulse nos veuves des logements que la mine nous fournit, mais on est ceux de Potosi. On mâche la coca comme nos aïeux, on boit de l’alcool qui nous ronge, pour tenir, pour oublier. Mais on est ceux de Potosi. Les soldats nous tirent dessus quand on fait la grève, ils torturent nos meneurs, ils ont dressé les paysans contre nous ; quand nous nous battons, nous sommes seuls, tant pis, on est ceux de Potosi.<br /> <br /> <br /> <br /> Anne-France DAUTHEVILLE
A
coucou les voyageurs! comment va le doigt de loulou?<br /> <br /> toujours magnifique vos paysages, bc de luneS je trouve d'ailleurs...!!!<br /> <br /> on remonte bien bravement vers le nord nos gommettes sur notre planisphère en vous suivant.<br /> <br /> des bises
B
Ils ont des chapeaux ronds vive les boliviens!! très beau pays mais les habitants un peu................enfin l'Eldorado n'est pas de ce monde!!
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